Webcam, nudes, jouissance réelle, mais je veux plus qu’un écran

Disponible, sincère, coquine : j’attends plus qu’un message

Je m’appelle Amélie, j’ai 38 ans, je vis à Reims, et je suis infirmière. En blouse blanche, les gens me trouvent rassurante. Je pique, je nettoie, je rassure. Parfois je me fais insulter, parfois on me remercie avec les yeux humides. Je gère. Je fais ce boulot depuis plus de dix ans. Et le soir, quand je rentre, je retire mon masque, mon soutien-gorge, et mon sourire de service.

Je suis célibataire, et franchement, ça ne me dérange pas. Je me suis faite à cette liberté. Pas de comptes à rendre, pas de chaussettes sales d’un autre dans ma machine. Ce que je veux, je le prends. Ce que je ressens, je le vis.

J’ai commencé à envoyer des nudes et faire des cam sexe comme d’autres envoient des textos. Au début, c’était timide. Une photo un peu floue, un peu cachée. Puis j’ai compris que j’aimais ça. Voir leur réaction. Lire leurs messages. Sentir que j’avais du pouvoir, que mon corps plaisait, même à travers un écran. Ensuite sont venues les caméras. La lumière bien placée, la tenue choisie, l’attente, les jeux. Parfois je tombais sur des gars ridicules. Parfois sur des types qui me faisaient mouiller rien qu’avec la voix.

Je n’ai pas de type. J’ai envie de dire que j’aime tout ce qui vibre, qui regarde avec envie, qui sait ce qu’il veut ou qui ose l’apprendre. J’ai eu des jeunes, parfois tout juste majeurs, encore un peu paumés mais déjà arrogants. J’ai eu des hommes mûrs, tendres, directs, qui savaient où mettre les mains et les mots. Chaque rencontre m’a laissée une trace — un souvenir, une odeur, parfois une gifle douce sur l’égo.

Mais voilà. Je ne suis pas qu’une chatte en 4G. Je veux du vrai. Une main sur ma nuque pendant qu’on boit un verre. Un regard qui me déshabille en silence. J’ai beau me montrer, je veux qu’on me découvre. Pour de vrai.